Véhicule et vices cachés

Pour qu’un défaut ou une panne puisse constituer un vice caché, autorisant l’acheteur à demander l’annulation de la vente ou une réduction du prix, généralement à hauteur des frais de remise en état, il faut démontrer trois conditions

le plus souvent au moyen d’une expertise effectuée par un expert en automobile: le défaut doit être antérieur à la vente + il doit être suffisamment grave + il doit être occulte, c’est-à-dire non apparent.

De plus, l’action devant les tribunaux n’est recevable que si elle est intentée au plus tard dans les deux ans qui suivent la découverte du vice caché comme l’énonce l’article 1648 du Code civil